Pour
cette exposition, Dounia Chemsseddoha convoque le surnaturel et le spirituel en
imaginant un espace science-fictionnel. Les frontières se
brouillent, entre minéral, végétal, humains/non-humains. Les
formes s'hybrident et émergent sous des formes syncrétiques. Les
paysages sont des réminiscences fantomatiques qui invitent à passer
un seuil. Les céramiques, reliques sorties d'un grotte imaginaire,
sont des réceptacles aux formes organiques qui recueillent ou
distillent des élixirs olfactifs curatifs.
Les œuvres de cette
exposition sont envisagées comme des objets de rituels réactivés,
imaginaires ou potentiels. Elles se font intercesseurs entre nos
mondes intérieurs et les mondes invisibles, dans un espace fantasmé,
pour un temps, où il est possible d'animer ou réanimer nos
émotions, nos questionnements, et nos propres conceptions du sacré
et de la nature. Ainsi les visiteurs sont conviés à éveiller leurs
sens, à sonder les forces et les énergies qui les entourent.
Bijou talisman IV, V, et VI, 2024, grès émaillé, plante séchées : genêt, grande consoude, chardon bleue,
dimensions variables.
Sweet liturgie, Ardente, Rivière écho et Dormant wood, 2021, impressions textiles, colle, fil de cuivre, dimensions : environ 230 x 100 x 100 cm chacune.