HIGGS (paysages manquants)
2017-19
Photodécoupage
Dimensions variables.
HIGGS (paysages manquants) est un projet sur la déconstruction du paysage. Le paysage pensé comme une étendue de pays qui s’offre à la vue, laisse place à la dimension chaotique de la nature. La roche, la branche, ou la vague est extraite de son environnement. L’espace du paysage est effacé afin de libérer la forme et son organisation singulière.
Le Modèle Standard décrit les particules fondamentales dont nous sommes faits, comme toute chose dans l'Univers, ainsi que les forces qui les unissent. Le boson de Higgs, particule élémentaire (du nom de l'un des physiciens ayant contribué à sa théorisation, Peter Higgs) serait la manifestation du Champ de Higgs uniforme réparti dans tout l'espace et qui permet d’expliquer comment certaines particules élémentaires acquièrent une masse en entrant en interaction avec ce champ.
Dans cette idée, si le champ du paysage disparaît, existe-il encore un paysage?
La pierre, le bois, ou l’eau révèle son propre rythme, son mouvement interne et invisible. La fêlure originelle donne le sens de la fragmentation de la matière photographique. Le vide, brouillant les notions de lieu et d’échelle, signe une expansion. A la fin du processus une nouvelle topographie émerge.
Présenté une première fois sous forme de tirages photographiques en 2017 à La Maison du Sidobre (Tarn), le projet a fait ensuite l’objet d’une réactivation sous forme de vidéo.Les dimensions temporelles et sonores viennent questionner l’espace immersif en mutation. Le projet convoque le mouvement, l’expansion donnée à voir, et le paysage-echo sous-jacent.
Les dimensions temporelles et sonores viennent questionner l’espace immersif en mutation. Le projet convoque le mouvement, l’expansion donnée à voir, et le paysage-echo sous-jacent.